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L'IA alliée du faux paresseux

Il est souvent dit que pour être un bon informaticien, il faut être paresseux. Je ne pense pas être un bon informaticien, mais grâce à l'intelligence artificielle (IA), je peux donner l'illusion! En effet, j'utilise de plus en plus l'IA générative (GenAI) pour faire mon travail. Je ne lui demande jamais d'écrire pour moi un rapport ou de traiter des données confidentielles ou personnelles; par contre, je lui demande d'extraire des données de documents PDF et d'images ou de m'écrire des programmes informatiques pour traiter des données.

Grâce à la GenAI, je peux m'affranchir de certaines tâches répétitives. Avec Excel, certaines personnes avaient déjà développé de véritables applications ou des tableaux de bord leur permettant d'envoyer une fusée sur la lune. Avec l'IA générative, je n'ai même plus besoin de connaître la fonction à utiliser. En effet, je ne fais que lui décrire de façon textuelle, comme je vous écris, mon besoin. Encore mieux, je lui ai donné un extrait de la loi afin qu'elle transcrive les articles de loi en code informatique.

Je le répète régulièrement sur ce blog: l'IA ne va pas prendre notre travail, même si dans cette chronique je pourrais laisser penser le contraire. Pour obtenir le résultat escompté, je dois souvent affiner plusieurs fois le prompt. Il faut aussi régulièrement que je divise le problème en sous-problèmes, car l'IA générative peine à surmonter les obstacles quand il y a trop de conditions. Il est également préférable d'avoir les connaissances nécessaires pour contrôler le résultat, car la GenAI hallucine de temps à autre. Finalement, il vaut mieux lui demander d'écrire un programme informatique plutôt que de lui demander de faire une tâche, car on n'est jamais sûr d'avoir deux fois la même réponse.

Mes lectures de la semaine 40, du 30 septembre au 6 octobre 2024:

 

Image générée par MidJourney